Décrypter les mythes sur le SEO
Pourquoi est-il si difficile d’apprendre le référencement ? La réponse est simple. Le Web est autant une mine d’information que de désinformation. Et, que le référencement c’est le référencement.
A travers ce blog, j'essaye d’éviter et de partager des informations fausses, et j’essaie de minimiser ce que je dis. C’est pourtant et malheureusement le contraire d’un article de blog qui marche. Tout le monde aime les choses partial. Pourtant, l’explication de quelque chose à toujours une part de doute, d’incertitude, et encore plus quand ont essai de percer les mystères de Google. Et peu importe le nombre d'études de cas qui pourra confirmer une hypothèse, un référenceur ne peut pas prétendre qu’une chose n’est pas seulement une causalité d’une autre chose.
Si un article parle de l’importance du design pour le référencement. Est-ce parce que le site à plus de chance d’obtenir de lien (linkbait) ? Que les gens auront plus tendance à parler car cela reflète un effet de halo ? Côté Google, dire que Google examine votre design pour donner un poids à votre page est un raccourci exagéré. Pourtant, c’est ce que les gens comprendront de prime abord. C’est pourquoi modérer et expliquer les choses est primordiale, et j’en tiens rigueur à la majorité des blogs qui parle de SEO.
C’est pourquoi j’ai décidé que la majorité de mes articles proviendrait de brevets que j’ai lu ou de thèses d’ingénieurs de Google. Comme Document ranking using web evidence de Trystan Upstill. Ou encore s'inspirer de travail fantastique tel que Bill Slawski.
Si les sites d’autorités sont généralement bons puisqu'ils vérifient l’exactitude de leurs informations, il y aura toujours de fausses informations qui pourront se propager. Nous sommes humains après tout.
Au final si vous souhaitez comprendre le référencement, l’idéal est de regarder des brevets de Google et de comprendre le fonctionnement de Google et ses algorithmes.
Les biais sur le référencement naturel
Le cerveau humain est excellent pour reconnaître les modèles. Tout au long de l'histoire, nous nous sommes appuyés sur cette capacité pour prendre de meilleures décisions et assurer la survie de notre espèce. Malheureusement, nous sommes si doués pour repérer les motifs que nous les fabriquons également .
Si quelqu'un exagère quelque chose, d'autres pourraient l'interpréter à tort comme un fait
Il est bien documenté que les gens acceptent les informations qui soutiennent leurs croyances et rejettent les informations qui ne le sont pas. C'est un trait primordial qui a évolué lorsque nous avons commencé à former des groupes sociaux. Les premiers humains se sont entourés d'autres personnes qui pensaient et agissaient de la même manière pour assurer leur survie.
L'une des études les plus célèbres sur le biais de confirmation vient de Stanford. Pour l'étude, les chercheurs ont segmenté les étudiants en deux groupes opposés en fonction de leurs croyances sur la peine capitale.
Un groupe soutenait la peine capitale et pensait qu'elle réduisait la criminalité. L'autre s'y est opposé et estimait qu'il n'avait aucun impact sur la criminalité.
Chaque groupe a été invité à réagir à deux études, une qui soutenait ses opinions et une qui les contredisait. Les deux groupes ont trouvé l'étude qui correspondait à leurs croyances beaucoup plus crédible, et chacun est devenu plus ancré dans ses croyances d'origine.
Nous avons tellement besoin d'avoir raison que nous pouvons accepter des mythes qui confirment nos croyances plutôt que d'admettre l'échec.
Exemple sur le biais de popularité : si tout le monde pense ça, alors c'est vrai - contre argument : tout le monde ou la majorité pensait que la Terre était plate.
Beaucoup, trop malheureusement d'articles sur le référencement sont bourré de synonyme et place des mots dans tous les sens alors que cela ne veut rien dire et qu’il mentionne une technologie puis finisse par parler de quelque chose qui n’a plus rien avoir. Du genre parler de mot-clé LSI puis finir par dire “regarder l’autocomplétion de Google”.
Pour ne rien changer, les optimisations du référencement deviennent rapidement obsolètes car Google change tous les jours.
Que en fonction de votre niveau des rédacteurs peuvent omettre des détails. Comme à l’école. Au début on vous dit quelque chose puis ensuite on vous explique le contraire.
La meilleure façon de percevoir les mythes sur le référencement est d’appliquer des bonnes pratiques telles que le rasoir d’occam.
Lorsqu'il y a deux ou plusieurs explications à quelque chose qui s'est passé, celle qui nécessite le moins de spéculation est généralement correcte.
Si quelque chose ne vous semble pas logique c’est généralement qu’il ne l’est pas.
10 Mythes SEO qui persistent
1. Yoast SEO
Un jour, un ami m'a demandé si Yoast permettait d’optimiser son référencement. J’ai instinctivement répondu “non”. Car, selon ses compétences, j’ai jugé qu’il ne fallait pas qu’il s'oriente vers un tunnel vision sur ce qu’est le référencement. Mais oui, Yoast optimise bien votre référencement.
Par exemple, il évite que le RGPD détruise votre visibilité en ligne.
Pour une histoire de droit d’auteur, de base vous ne pouvez pas avoir de rich snippet sur vos pages.
Yoast SEO applique donc automatiquement sur toutes vos pages, la balise meta : <meta name="robots" content=”max-snippet:-1, max-image-preview:large, max-video-preview:-1" />
pour y remédier.
Yoast fait beaucoup de choses. Disons qu’il améliore votre référencement dans le pilier du SEO technique, c'est-à-dire le crawl et l'indexation. Et quelques autres choses également.
Est-ce qu'en installant Yoast vous serez en 1ère page de Google ? Absolument pas. Pratiquement tout le monde ont Yoast, ce serait comme croire au père noël, mais cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas l’avoir.
Et donc, oui pour quelqu’un qui fait un site à la main ou dispose d’un CMS inconnu au bataillon, ses efforts pour se classer seront bien plus longs, bien plus complexes et de surcroît très peu documentés.
En bref, installez Yoast.
Si vous souhaitez avoir un meilleur outil, je vous conseille vivement RankMath Pro.
2. Le silo
Le silo thématique, silo sémantique, siloing sont tous des concepts dépassés.
Pourquoi?
Parce que celui qui à inventé le silo, c'était en 2014, et que les algorithmes ont changé. Et que, le siloing, donc la structure d’un silo sémantique d’un cocon sémantique et d’un silo à changer.
Désormais leurs inventeurs respectifs font des liens entre leurs silos. Lorsqu’un lien a vraiment du sens, le lien est créé et bien en href.
Du coup puisque les regroupements de pages ne doivent pas être siloiser, il faut faire des clusters.
Dommage…
3. Les mots clés de longue traîne
Quelle est votre définition d’un mot clé de longue traîne ?
Les mots-clés de longue traîne sont morts.
À l'époque, il était logique de créer des centaines de pages différentes… chacune optimisée autour d'un mot-clé différent.
Par exemple, vous créeriez une page optimisée pour le "meilleur outil de recherche de mots clés". Et un autre optimisé pour le "outil de recherche de mots clés".
Et l'ancien Google classerait chacun d'eux pour leurs mots-clés respectifs à longue traîne.
Aujourd'hui, RankBrain comprend que ces termes sont fondamentalement la même chose. Ils affichent donc des résultats de recherche presque identiques.
En bref, l'optimisation pour les mots-clés de longue traine n'a plus de sens.
Enfin, ça dépend de votre définition de longue traîne.
Car si nous parlons uniquement d’un mot clé long, mais qui n’a pas de sujet parent, alors cette stratégie à du sens.
4. Les réseaux sociaux
Encore quelque chose de compliqué. Les réseaux sociaux ne sont pas un critère de classement. Mais cela peut optimiser votre référencement de par des algorithmes EAT, des algorithmes de "fraîcheur" et que chaque globe oculaire peut parler de vous sur leurs propres sites et donc avoir une incidence d’un réel facteur de classement (PageRank).
Que faut-il dire pour un débutant ? Ça ne sert à rien.
Que faut-il dire pour un intermédiaire ? Cela à du poids.
5. Google ADS
Soyons clairs : payer Google pour les publicités n'influencera votre classement sur les résultats de recherche.
Cependant, cela ne signifie pas que le PPC ne peut pas vous aider indirectement à vous classer plus haut.
Et c'est parce que les publicités PPC peuvent aider à attirer des backlinks.
Ahrefs à essayé cette stratégie et à dépensé 1 246 $ en annonces Google dans le but de créer des liens vers l'un de leurs articles de blog. Ils ont alors obtenus onze nouveaux backlinks.
Maintenant, cela ne signifie pas que vous pouvez lancer n'importe quelle ancienne campagne PPC et regarder les backlinks tomber. Cela demande une stratégie bien pensée et les résultats peuvent être très décevants.
6. Toxicité de lien et désaveu de backlinks
Il n’y à pas que les blogs SEO qui disent n’importe quoi. Même les outils proposent des optimisations inutiles. Probablement une histoire du biais du nom du biais du coût irrécupérable.
John Muller l'a d'ailleurs rappelé sur twitter “depuis Penguin 4.0 Google ignore les mauvais liens”. Inutile donc de vous préoccuper des liens toxiques des outils SEO. Il est même possible qu’en supprimant des liens toxiques que vos positions baissent.
7. Duplicate content
La duplication de contenu est un sujet délicat. Oui la duplication de contenu est importante à considérer. Côté duplication interne, si vous rappelez toujours le même CTA entre chaque page et que votre outil vous dit d’y prêter attention. En fait c’est inutile. Le vrai problème serait de répéter des extraits entiers d’articles vers un autres articles.
Côté duplication externe, cela est aussi détecté par Google, sans nul doute. Sauf pour, les fiches produits e-commerce, les définitions (détecté mais plus permissif) et d’autres cas similaires.
8. Les mots-clés LSI
Lorsque quelqu'un fournit un outil qu'il appelle "LSI Keywords" mais qu'il ne vous dit rien sur le fonctionnement de cet outil ou qu'un autre endroit sur son site décrit un processus qui n'a rien à voir avec la technologie pré-web Latent Semantic Indexing, on se demande pourquoi ils ont donné à leur outil un nom qui pourrait amener les gens à croire qu'ils utilisent une technologie qu'ils n'utilisent pas. Pourquoi trompent-ils délibérément les gens avec un nom qui implique l'utilisation d'une technologie qui n'est pas utilisée ?
Si vous souhaitez faires des mots-clés sémantique, allez plutôt voir du côté des brevets de Google.
9. Champ sémantique et autre aberration
Les agences Web SEO pondent des articles à tout va comme “l’importance du champ sémantique en SEO”. Qui à mon grand regret ce classe sur “SEO sémantique”.
Décryptage rapide du champ sémantique :
En lexicologie, le champ sémantique d'un mot est l'ensemble des sens disponibles de ce mot selon le contexte. Un champ sémantique est l’ensemble des mots d’un mot polysémique.
Exemple : Fraise : le fruit / celle du dentiste / celle des cols des notables du XIV / celle de la perceuse
Optimisation SEO ? Aucun. Si vous parlez de la fraise le fruit pourquoi mettre perceuse dans votre contenu ?
A l’inverse, avoir un champ lexical autour d'un mot est pertinent. Il permet de désambiguïser une idée.
10. Google est capable de comprendre un contenu
Ça dépend de votre propre définition. Mais Google est un modèle probabiliste. Oui les technologies NLP aident, mais c’est une compréhension minime de la complexité de notre langage que nous même parfois ne comprenons pas.
Résumé :
Je vous ai épargné des choses évidentes telles que, “mon site à vu une baisse de position. C’est à cause de Google.” C’est généralement qu’il y à plus de concurrence qu’auparavant.
En fait, il existe d'innombrables mythes sur le référencement comme les mots-clés dans l'URL, la meta description ou encore que le référencement n’a pas besoin d'être constamment amélioré pour rester en 1ère page. Que le référencement est facile. Que le référencement est naturel et qu’une question d’UX. Et bien d’autres.
Si vous souhaitez réellement savoir comment fonctionne Google, ce blog à une section entière à ce sujet car au final c'est le seul moyen pour devenir un bon (factuelle) référenceur.
Si vous souhaitez obtenir une liste des facteurs de classement de Google c'est aussi possible.
Si vous vous apercevez d’une coquille, un module avis tout à droite est là pour vous. Il est possible de cliquer sur la petite icône pour sélectionner un élément qui ne vous va pas pour x raison. Si il manque des informations, que ce n’est pas compréhensible, ou que cela semble faux, n’hésitez pas à faire parvenir l’information :
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